Fibule Avec Tête d'Oiseau, Pratzschwitz, Bronze

Fibule celtique en forme de tête d'oiseau

Cette fibule celtique s'inspire d'une pièce fascinante découverte à Pirna-Pratzschwitz en Saxe. Cette œuvre d'art unique a été réalisée avec soin à la main. L'original n'étant malheureusement pas accessible, seules des photos ont pu être utilisées pour la reconstruction.

Néanmoins, le résultat donne une impression saisissante de qualité exceptionnelle.

Cette fibule, fabriquée avec amour à la main, allie fonctionnalité et esthétique. Elle constitue une broche élégante qui apporte une touche extravagante à toute tenue sophistiquée. Elle est également idéale à des fins pédagogiques et pour les reconstituteurs celtiques qui ont besoin de répliques authentiques pour leurs vêtements.

La broche est également un cadeau parfait pour les amateurs d'histoire et les collectionneurs qui souhaitent apporter un morceau de la culture celtique dans leur maison. Elle est livrée avec un certificat dans un élégant écrin !

Représentations d'oiseaux dans la préhistoire

Les oiseaux, en particulier les oiseaux aquatiques, étaient un motif très répandu dans la préhistoire pour décorer des objets. Ils ornaient aussi bien des objets du quotidien tels que des hochets ou des armes que des artefacts cultuels, comme des barques solaires, qui étaient probablement destinées à vénérer la course du soleil dans le ciel, comme dans la mythologie égyptienne.

Dans l'imaginaire des Égyptiens, le dieu Soleil entreprend un voyage qui se répète chaque jour : le jour, il traverse le ciel dans sa barque solaire, la nuit, il traverse les enfers dans sa barque nocturne. Dans la culture des champs d'urnes de l'âge du bronze, on trouve également souvent des ornements en forme de tête d'oiseau sur des chars et des modèles de bateaux, appelés chars solaires ou barques d'oiseaux. Ces représentations indiquent que le soleil était considéré comme l'expression de la puissance divine et de l'ordre cosmologique. Sa course régulière symbolisait le rythme de la vie : l'alternance du jour et de la nuit, les saisons avec les semis et les récoltes, ainsi que les cycles éternels de la naissance, de la mort et de la continuité du monde. Des idées similaires sur le voyage mythique du soleil peuvent également être observées dans les religions de l'âge du bronze en Europe du Nord.

Si ces symboles sont aujourd'hui souvent difficiles à interpréter pour nous, ils constituaient probablement pour les hommes de la préhistoire des formes d'expression claires et évidentes de leur univers de croyances. Les oiseaux aquatiques, qui sont liés à la fois au ciel et à l'eau, auraient pu être considérés comme des médiateurs entre les mondes, comme des êtres ayant accès à des domaines qui restaient fermés aux hommes.

Le passage de l'âge du bronze à l'âge du fer a non seulement modifié la perception de l'art et la culture matérielle, mais aussi les concepts religieux. Néanmoins, des représentations d'oiseaux très stylisées continuent d'apparaître, par exemple sous forme d'éléments décoratifs sur des fibules celtiques en forme de tête d'oiseau. Ces motifs décoratifs semblent être un écho de la tradition symbolique de l'âge du bronze et montrent à quel point l'image de l'oiseau était profondément ancrée dans le monde mythologique et artistique de l'époque.

La découverte de Pratzschwitz

Lors de fouilles archéologiques sur le site d'extraction de gravier près de Pirna-Pratzschwitz, l'Office régional d'archéologie de Saxe a découvert de nombreuses traces d'une colonie datant du début de l'âge du fer. Outre les vestiges de maisons, de fosses à déchets et de zones d'activités, les archéologues ont fait une découverte extraordinaire en octobre 2018, lors des derniers jours de fouilles : à la périphérie du site de fouilles, un ensemble de bijoux datant du début de l'époque laténienne (environ 450 avant J.-C.) a été mis au jour. Ces objets précieux étaient déposés dans un petit récipient en céramique et provenaient du «monde celtique», probablement de la Bohème voisine. Trois fermoirs (fibules), qui comptent parmi les exemples les plus remarquables de l'artisanat d'art de cette époque, étaient particulièrement remarquables. La fibule masquée, avec son visage humain et sa tête d'animal, témoigne d'une maîtrise magistrale du travail du métal. Un somptueux collier en bronze constitue en outre une découverte unique à ce jour. Outre ces trésors, le récipient contenait 485 perles en ambre et en verre, qui faisaient probablement partie d'un collier. Cet ensemble rappelle les bijoux précieux de la haute société celtique, tels qu'ils sont connus des tombeaux princiers de cette époque.

Le lieu de découverte des bijoux se trouve dans une région qui était peuplée par le groupe de Bodenbach à l'âge du fer récent. Situé à seulement 80 mètres de l'Elbe, ce site marque la fin d'une route commerciale vieille de plusieurs siècles qui menait de Ústí nad Labem (République tchèque) à Pirna.

La découverte de bijoux soulève des questions passionnantes : appartenaient-ils à une femme qui avait quitté la Bohême d'influence celtique pour s'installer dans cette région ? S'agit-il d'une tombe symbolique, d'une offrande cultuelle ou peut-être d'un cadeau de marchands à la population locale ? Les réponses à ces questions restent pour l'instant un mystère, mais la découverte souligne les liens culturels et les échanges entre les régions à l'âge du fer.

Bibliographie :

Ingo Kraft/Wolfgang Ender/Gabriele Wagner, Der Schmuckfund von Pratzschwitz. Eine keltische Prunkausstattung vom Elbübergang bei Pirna in Sachsen. Dresde 2020.

Plus d'informations en ligne :

Der Hortfund von Pratzschwitz. Zur Auffindung frühlatènezeitlicher Fibeln im Vorfeld des Kiestagebaus bei Pirna

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